En ce moment, j’ai l’impression que la DR est sujette à beaucoup de scandale et/ou vague de haine, parfois justifié, d’autres fois… totalement irrationnelle (sachant que quoi qu’il arrive rien ne justifie le harcèlement, les insultes gratuites, etc.) Déjà rappelons un point essentiel 🙂
NON, la dark romance, ce n’est pas la banalisation des violences, des relations toxiques, de la culture du v*ol ou autres joyeusetés. Je ne dis pas que certaine ne se cache pas derrière l’étiquette pour le faire, mais de base, la dark romance ne sensé que jouer autour des limites de la morale et de “l’interdit” pas en faire un idéal de l’amour avec un grand A. Dans une dark, les personnages vont souffrir, que ce soit psychologiquement ou mentalement, les dilemmes qu’ils vont rencontré seront complexes sortant des zones de conforts sur la moralité, et donc le choix pour lequel ils opteront ne sera pas forcément le bon pour tout le monde ni le mauvais 🙂
La dark que ce soit en romance, en fantasy ou dans d’autres genres est toujours une immense recherche psychologique avec des sujets très sensibles remettant en cause les mœurs et la morale. C’est un genre ou enfin, on ose dénoncer avec plus de profondeur des sujets que personne n’ose aborder. C’est sûrement l’un des premiers genre qui écrivait clairement le mot “v*ol” au lieu de juste le sous-entendre avec un bégaiement du personnage…
Et je trouve dommage de voir à quel point son image est dégradée ou utilisée pour justifier pour lyncher des auteur.es !
Rappelons-nous qu’un.e auteur.es de thriller n’est pas un tueur en série. Un.e auteur.es de dark romance n’a pas séquestré quelqu’un dans sa cave (à part son stock de vins ou ses packs d’eaux… ou iel n’a pas de cave xD).
Encore une fois, je ne dis pas que certain.es n’en profite pas, toutefois, il serait bon de ne pas mettre tout le monde dans le même panier et aussi de remettre en avant la qualité du genre, et non juste l’étiqueter comme un genre de “fantasmes et fétichismes préoccupants”.
En sous-genre de la DR, le BDSM est, encore aujourd’hui, mal compris ou… bâclé (désolé xD mais je n’ai pas d’autres mots). Cela ne reste que mon avis, mais je ne trouve pas que les shade of Grey ont donné le meilleur des exemples sur le sujet. Certes on échappe à la toxicité de la relation (et encore, certaines scènes m’ont un peu perturbé), mais la manière dont la pratique est expliquée, mise en avant et peu respectée est juste… trop survolé ou les recherches dessus manquent un peu (décidément je manque de mots).
Le BDSM est une pratique avec énormément de règles, beaucoup de respect et différents niveaux, le tout basé sur la discipline impeccable. Elle n’est pas un plaisir à dégrader ou moquer, pour certain, il s’agit d’une véritable thérapie et d’un moyen de pouvoir extérioriser la douleur mentale. D’ailleurs, pour vraiment la pratiquer “comme il se doit”, il faut toujours mettre en place des règles, mais aussi avoir une stabilité d’esprit.
La manière dans les livres où on met des détraqués mentaux (je parle psychopathe qui vont torturer voir pire les personnages avec comme excuse le “plaisir d’aimer faire souffrir”) ne respectant aucune limite comme exemple “ultime” d’un dominant de BDSM m’agace énormément.
Le SMUT ou le PWP (Plop ? what plop ?) est un genre que le scénario n’est pas extrêmement développé et/ou que celui-ci tourne autour du sexe.
Qui n’a pas déjà lu du SMUT ? Allez, il n’y aucune honte à avoir XD c’est comme demander qui n’a pas déjà vu du p*rno ? Même juste par curiosité. Ce petit plaisir (soit-disant) “honteux”, mais pourtant… eh bien, normal et pas grave du tout xD
Honnêtement, je n’ai jamais compris pourquoi le genre devait tant se lire en secret, à l’abri de tous les regards (d’adultes, bien sûr, le SMUT n’est pas approprié pour les enfants) et surtout, oh grand jamais, il ne faut pas en parler. J’aime lire du SMUT. Pas tous les jours, mais j’ai des périodes où je peux ne lire que ça. Pourquoi ? Eh bien, parce qu’il n’y pas de mal à apprécier l’érotisme sans prise de tête dans une romance xD No shame ! Pour moi, un SMUT a autant sa place dans mes lectures qu’une romance doudou où l’intrigue (aussi peu développée) se règle en trois larmes et un baiser. Attention, les deux sont bien sûr super, chacun aime ce qu’il désire, mais pour ma part quitte à choisir, je préfère le s*xe aux larmes 🤭
Bien sûr, il existe d’autres genres “sensibles”, la romance LGBTQ+ en faisait aussi partie. À une époque (ouh que je me sens vieille) personne n’osait dire qu’iel lisait une relation en deux hommes, deux femmes, avec une personne transgenre ou un trouple, etc. encore moins donner des recommandations à ce sujet. Heureusement, les temps ont changé dans le bon sens, nous pouvons en discuter plus “librement”. Malheureusement, la haine perdure toujours dans le monde, encore plus sur le réseau sociaux et il y aura toujours quelqu’un pour vous critiquer ce sujet, mais dans ce cas n’hésitez pas à lui envoyer plein d’amour, signaler et bloquer ! Ne vous laissez pas atteindre par ceux qui ne respectent l’amour que vous adorer lire.
Ce que je déplore, c’est que pour certains genres les mentalités, que soit auprès des auteur.es ou des lecteur.rices n’avancent pas ou alors elles le font, mais dans le mauvais sens… et c’est dommage !
Dark romance plus ou moins soft : Cruel de Mary Matthews, Fucked Up et The Beauty of the Beast de F.V. Estyer
BDSM : Une poigne de Fer de Catt Ford, Fucking Love 3 For Pain de Amelie C. Astier, Calices 1 de Victoriane Vadi, le Boudoir de Faith Kean et Victoriane Vadi, Dark Skies de F.V. Estyer, Désirs inconnues de Ayleen Night
SMUT : Tous ceux de Victoria Lace, FU Fixer Uppers de Devon McCormack
Auteur.e MM multigenre à lire les yeux fermés : Charlie Cochet, F.V. Estyer, Nina Loren, Amélie C. Astier, T.J. Klune, Eden Winters, Mary Calmes, Mo Xiang Tong Xiu, Andrew Grey